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PÉRISCOPE: Interfécondation des savoirs au bénéfice de la persévérance et de la réussite scolaires

Saint-Pierre, Linda,Garakani, Tatiana,Laferrière, Thérèse,Paquelin, Didier,Rousseau, Nadia,Demba, Jean Jacques,Payeur, Christian,Bigras, Nathalie,Therriault, Geneviève,Buysse, Alexandre,Hamel, Christine,Lakhal, Sawsen,Rivard, Marie-Claude,Larouche, Catherine,Bouchard, Caroline,Sirois, Pauline,Richard, Vincent,Tremblay, Philippe,Chichekian, Tanya,Racette, Nicole,Anne, Abdoulaye,Pouliot, Chantal,Tremblay, Melanie,Desmarais, Chantal,Manningham, Suzanne,Lapointe, Claire,Savard, Denis,Bernard, Marie-Claude

Actes de colloque


Description

 

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Le premier colloque du réseau PÉRISCOPE

Le réseau PÉRISCOPE (Plateforme Échange, Recherche et Intervention sur la SCOlarité : Persévérance Et Réussite) en est à sa première année d’existence (financement FRQSC 2015-2021). Ses membres, composés de chercheur-e-s, d’étudiant-e-s des cycles supérieurs et de partenaires de terrain, explicitent et croisent leurs regards sur la persévérance et la réussite scolaire (PRS) lors du premier colloque du Réseau. L'objectif est de favoriser la consolidation du savoir collectif des participant-e-s en matière de PRS et d'ouvrir vers de nouvelles perspectives de recherche. Plus spécifiquement, il est souhaité de :

  1. Examiner la pertinence de revisiter les définitions opérationnelles des notions de persévérance et de réussite scolaires;
  2. Relever le défi de mettre en commun des résultats de recherche sous des perspectives différentes, afin de mieux comprendre la PRS;
  3. Poursuivre un processus d'échanges évolutifs, soit une conversation en continu entre différents évènements scientifiques et professionnels;
  4. Permettre l'émergence de nouveaux projets de recherche liés à la PRS qui pourront se réaliser grâce à une collaboration avec le milieu éducatif pour ensuite déterminer les questions sur lesquelles fonder des recherches-interventions;
  5. Contribuer à la prise de décisions, individuelle et collective, en matière de recherche et d’intervention pour l'amélioration de la PRS.

 

Résumé de l'argumentaire

La recherche sur la persévérance et la réussite scolaires (PRS) soulève nombre de problématiques en sciences de l’éducation, en psychologie, en sciences sociales et en sciences de la santé, y compris une diversité de points de vue disciplinaires (didactiques, mesure et évaluation, psychologie du développement, orthopédagogie, psychopédagogie, psychoéducation, technologie éducative, kinanthropologie, orthophonie, réadaptation, service et travail social, ergonomie, anthropologie et économie). Ces recherches concernent les jeunes enfants, les élèves du primaire, du secondaire, les étudiants des cégeps et des universités. Les disciplines de l’administration scolaire, de la gestion, de la sociologie de l’éducation et des politiques publiques ainsi que la théorie de l’information et de la communication s’intéressent, quant à elles, au fonctionnement et à la transformation des organisations éducatives. Les études macrosociologiques permettent de situer l’importance du contexte social en lien avec la PRS.

Alors que le réseau PÉRISCOPE (Plateforme échange, recherche et intervention sur la scolarité :​​ persévérance et réussite​​ ) en est à sa première année d’existence (financement FRQSC 2015-2021), ses membres, composés de chercheurs, d’étudiants des cycles supérieurs et de partenaires de terrain, croisent leurs regards sur la PRS à des fins de mieux en comprendre la dynamique. L’exercice n’est pas qu’intellectuel, car il s’agit d’échanger, de poursuivre des recherches et d’intervenir sur l’éducation des futurs citoyens et citoyennes, et de l’ethos socioculturel du Québec en perpétuel développement.

Le réseau a retenu l’étude de la participation, à tous les niveaux et de tous les agents qui contribuent à la PRS. Plus explicitement, les recherches-interventions visent à renforcer la capacité collective québécoise à favoriser la PRS sur les plans de la participation de l’enfant dans son groupe en service de garde éducatif à la petite enfance, de l’élève dans la classe d’éducation préscolaire, au primaire, au secondaire ou au postsecondaire, des enseignants dans l’école, du personnel de direction et des professionnels œuvrant dans l’établissement, des parents et d’organismes communautaires ou encore de la participation des principaux agents à la gouvernance de l’activité collective (par ex., l’élaboration du projet éducatif de l’​école ou de la convention liant une commission scolaire au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur).​​ La mise en commun de nos connaissances sur la participation, liée à la PRS, est la cible de notre première année d’existence en tant que réseau.

Ce colloque se veut donc un moment privilégié pour ce faire, une rencontre pour partager des connaissances, un exercice d’ouverture à d’autres perspectives, une occasion de faire émerger des idées en vue de proposer de nouveaux projets de recherche issus de collaborations entre chercheurs du réseau PÉRISCOPE et ses partenaires en matière de PRS.

 

Panel 1: Réussite scolaire ou réussite éducative, faut-il revisiter ces concepts?

Présidence: Linda Saint-Pierre, CTREQ
La persévérance et la réussite scolaires peuvent-elles continuer d’être exclusivement rattachées à la performance scolaire, souvent associée aux notes et à l’obtention du diplôme à la fin d’un parcours de formation? Les panelistes ont présenté des arguments philosophiques que les arguments pratiques. Il ressort que la réussite scolaire est vue comme une dimension de la réussite éducative. La réussite scolaire est considérée comme une notion étroite devant, par exemple, le phénomène de radicalisation montante, qui oblige la formation de citoyen-ne-s critiques, ou la réémergence de débats autour du rôle de socialisation de l’école en ce qui concerne notamment la construction identitaire et le sentiment d’appartenance. Il a été mis en évidence que près de deux jeunes sur cinq n’obtiennent pas leur diplôme d’études secondaires ou d’études professionnelles dans le temps prévu, que les programmes études-travail, coopératifs ou en alternance font leurs preuves, que des volontés ministérielles s’expriment en matière d’adéquation formation-emploi, que la frontière entre le travail et l’apprentissage s’estompe, que les programmes courts se multiplient et que même la durabilité des diplômes devient objet de préoccupations. Bref, la pertinence d’ouvrir un chantier sur la révision de la définition opérationnelle de la réussite scolaire fut discutée.​

Panélistes (par ordre d'intervention sur la vidéo): Tatiana Garakani (ÉNAP, 10 minutes), Thérèse Laferrière (ULaval, 4 minutes), Didier Paquelin (ULaval, 8 minutes), Nadia Rousseau, 7 minutes)

Discussion: Panel et participant-e-s dans la salle (54 minutes)

Discutante invitée: Diane De Courcy, Groupe Action (12 minutes)

Échange plénier (15 minutes), amorcé par Jean Jacques Demba, auteur du texte La notion de réussite scolaire


Durée de la vidéo: 1 heure 22 min.  (Attention: le navigateur Safari pourrait ne pas afficher cette vidéo à proportions plus grandes. Navigateur recommandé: Chrome)

Panel 2: Présentations en rafale, synthèses de connaissances sur la réussite scolaire 

Présidence: Christian Payeur (CTREQ)
La synthèse des connaissances est un exercice prisé par les preneurs de décisions aux différents niveaux du système éducatif. Les chercheur-e-s qui les produisent sont habituellement versé-e-s dans le sujet et font appel à des méthodes quantitatives ou qualitatives afin d’"extirper la quintessence" de ce que les résultats de recherche permettent d’apprendre. Chacun-e des panélistes a présenté un état des connaissances sur un élément constitutif de la persévérance et de la réussite scolaires (PRS), situé à l’un ou l’autre des quatre niveaux de participation qui articulent l’activité des membres du réseau PÉRISCOPE. Ainsi, les chercheur-e-s se sont penchés sur la participation de l’enfant dans un groupe ou de l’élève en classe (niveau 1), la participation de l’enseignant-e dans une communauté d’apprentissage professionnelle (niveau 2), la participation des parents ou d’un organisme communautaire (niveau 3) et la participation à la gouverne dans le système éducatif (niveau 4).  

 

 

Panéliste Nathalie Bigras: La petite enfance

      PÉRISCOPE: Niveau 1, la participation de l'enfant dans son groupe

 

Panéliste Geneviève Therriault: Le redoublement scolaire

  PÉRISCOPE: Niveau 1, la participation de l'élève dans la classe

 

Panéliste Alexandre Buysse:  L'autorégulation

  PÉRISCOPE: Niveau 1, la participation de l'élève dans la classe​​

 

Panéliste Christine Hamel: La communauté d'apprentissage

  PÉRISCOPE: Niveau 2, la participation des eneignant-e-s dans l'école

 

Panéliste Hélène Makdissi: L'apprentissage de la lecture et de l'écriture

  PÉRISCOPE: Niveau 1, la participation de l'élève dans la classe​​​​

 

Panéliste Sawsen Lakhal: La formation en ligne au postsecondaire

  PÉRISCOPE: Niveau 1, la participation de l'étudiant-e en classe​​​​​ virtuelle

 

Panéliste Marie-Claude Rivard:  L'éducation à la santé

  PÉRISCOPE: Niveau 3, la collaboration école-famille-communauté

 

Panéliste Catherine Larouche: Les parents et les conseils d'établissement

  PÉRISCOPE: Niveau 4, la participation à la gouverne

 

Discussion entre les panélistes et avec les participant·e·s au colloque

Durée de la vidéo: 15 min. (Attention: le navigateur Safari pourrait ne pas afficher cette vidéo à proportions plus grandes. Navigateur recommandé: Chrome)

 

Ateliers en parallèle

 

Atelier 1. Convergence de perspectives pour l’étude de la «participation » de l’apprenant dans son groupe ou en classe

Animatrice: Caroline Bouchard, ULaval

Participant-e-s: Stéphanie Duval (UQAC), France Dubé (UQAM), Pauline Sirois (ULaval), Vincent Richard (ULaval), Philippe Tremblay (ULaval), Godelieve Debeurme (U de Sherbrooke), Tanya Chichekian (Dawson College) ​

Il existe un consensus scientifique voulant que la période de la petite enfance est cruciale au regard de la persévérance et de la réussite scolaires (PRS). De plus, plusieurs études font ressortir les effets positifs d’une expérience éducative de qualité sur les développements cognitif, langagier et socio-émotionnel des enfants, à court terme comme à plus long terme. Que ce soit en petite enfance, au primaire ou au secondaire, les chercheur-e-s qui étudient la participation de l’enfant ou de l’adolescent-e se préoccupent de son développement, qu'il soit typique ou pas. Celui ou celle qui provient d'un milieu moins favorisé ou autochtone ou qui doit composer avec une déficience requiert une attention spéciale afin de pouvoir bien amorcer et poursuivre un parcours scolaire harmonieux et « gratifiant » et le mener à terme. Toutefois, des interventions visant, par exemple, le développement de la métacognition, de l’apprentissage autorégulé, de l’apprentissage coopératif et de l’étayage de l’apprentissage sont importantes pour les apprenant-e-s de tous les niveaux.

 

Atelier 2. Convergence de perspectives pour l’étude de la «participation » des enseignants et du personnel professionnel à l’activité collective d’un établissement scolaire

Animatrice: Pascale Theriault, UQAC

Participant-e-s:  Anastasie Amboulé Abath (UQAC), David Lemay (McGill), Nicole Racette (TÉLUQ), Marie-Catherine St-Pierre (ULaval)

La réussite de l'apprenant-e est tributaire de son rapport au savoir, de son rapport à l’école, cette dernière étant entendue au sens large, soit toute institution éducative du préscolaire au postsecondaire. Les enseignant-e-s contribuent à façonner le rapport de l'élève au savoir, à l'école, sur le temps de classe, mais aussi hors de l'horaire habituel. D'autres membres du personnel scolaire aussi y contribuent par l'aide ou l'encadrement individuels fournis. De plus, la participation de toutes et de tous à l'élaboration du projet éducatif ainsi qu'à l'établissement et au maintien d'un bon climat social est souhaitable. Toutefois, les styles de leadership institutionnels influent sur la participation des membres du personnel scolaire à l’effort collectif déployé en vue de faire persévérer les élèves et assurer leur réussite scolaire. De nouveaux modèles émergent, chacun avec leurs particularités tout en souscrivant à des orientations similaires. Pensons au modèle de la communauté d’apprentissage professionnelle [CaP], à celui de la communauté de pratique [CoP] et, encore, à celui des réseaux d'enseignant-e-s ou d'autres professionnel-le-s qui, bien que reposant sur une collaboration qui dépasse le cadre d'un même établissement, se développent à tous les ordres d’enseignement.

 

Atelier 3. Convergence de perspectives pour l’étude de la «participation » en matière de collaboration école-famille-communauté

Animateur: Abdoulaye Anne (ULaval)

Participant-e-s: Chantal Pouliot (ULaval), Mélanie Tremblay (UQAR), Chantal Desmarais ULaval), Suzanne Manningham (ULaval)

Les partenariats école-famille-communauté jouent un rôle incontestable dans la persévérance et la réussite scolaires, qu’il s’agisse, par exemple, de l'implication des parents dans les devoirs à la maison, de programmes ou projets qui engagent les élèves et ravivent leur intérêt envers l'école, de saines habitudes de vie à développer ou de raccrochage scolaire. Les facteurs qui suscitent ou entravent l’engagement des parents sont connus. Différents organismes communautaires veulent se rapprocher de l'école, voire intervenir sur le temps de classe. Selon le cadre conceptuel d'Engeström (1987), il importe de travailler, dans le cadre d'un laboratoire du changement (Lab_C), les tensions qui surviennent dans la mise en place de nouveaux modèles ou programmes, par exemple, dans la formation en alternance (études-travail) pour les jeunes du parcours régulier dont le rapport à l’école secondaire est difficile. En outre, la gamme des usages des technologies et des ressources numériques s’étant élargie, de nouveaux contextes de participation active peuvent être aménagés afin de permettre aux partenaires de mettre sur pied des dispositifs innovants pour les apprenant-e-s des communautés rurales, autochtones et urbaines.

 

Atelier 4. Convergence de perspectives pour l’étude de la « participation» aux instances de gouvernance (collaboration école-commission scolaire-ministère)

Animatrice: Lucie Héon (ULaval)

Participant-e-s: Claire Lapointe (ULaval), Catherine Larouche (UQAC), Denis Savard (ULaval) 

Le Québec s’est engagé dans l’appropriation de la gestion axée sur les résultats en éducation (Brassard, 2009; Larouche et Savard, à paraître), et ce, depuis la Loi sur l’administration publique, révisée en mai 2000. Cette loi a d’ailleurs concrétisé l’amorce progressive de ce virage dans les ministères. Depuis, plusieurs efforts ont été déployés pour améliorer l’imputabilité des établissements scolaires et l’atteinte des résultats visés (Brassard, Lusignan & Pelletier, 2013 ; Lessard, 2006). La gestion axée sur les résultats est la contre-partie du mouvement de décentralisation vers les écoles actuellement observé sur la scène internationale. Théoriquement, l'idée est de déplacer le "locus de contrôle" vers la base, mais de préciser des cibles de performance à atteindre. Les effets sur l'égalité des chances d'une telle approche sont encore inconnus. Faire avancer la réflexion collective de manière à ce que la réussite scolaire en bénéficie est tout un défi. Nous soumettons la voie du codesign, celle qui passe par des laboratoires de changement (Lab_C) comme ceux que le CRIRES, en partenariat avec le CRADLE (Université d'Helsinki), met de l'avant.

 

Croisement de perspectives pour l’étude de la «participation » des agents de l’éducation œuvrant à différents niveaux

 

Durée de la vidéo: 90 minutes (Attention: le navigateur Safari pourrait ne pas afficher cette vidéo à proportions plus grandes. Navigateur recommandé: Chrome)

 

Extrait du texte synthèse rédigé par Jean Jacques Demba, intitulé Discussions autour de la notion de réussite scolaire: un regard rétrospectif :

Le regard rétrospectif que nous avons jeté sur les discussions de chercheur-e-s autour de la question de la réussite scolaire fait ressortir la nécessité de revisiter cette notion afin de mieux comprendre les parcours scolaires des jeunes, les accompagner dans leurs apprentissages, donner du sens à ces apprentissages et favoriser la réussite éducative. La question est alors de savoir comment parvenir à ces attentes éducatives ? Selon Rousseau (2016), il faut développer à l’école des pratiques inclusives qui accordent plus de place au sens et à l’utilité des apprentissages scolaires: rendre significatif le curriculum en fonction des objectifs des jeunes, de leur intérêt, de là où ils sont, de la véracité de ce curriculum, etc. Paquelin (2016) suggère de passer de la verticalité à l’horizontalité des rapports à l’école, entre autres, en favorisant une forme avancée de participation des jeunes, notamment en leur donnant plus de temps de parole pour dire leurs problèmes et proposer des solutions. Une expérience en ce sens dans une école québécoise de la Gaspésie où la parole a été donnée aux jeunes pour débattre de l’absentéisme est illustrative. Les réflexions et les activités proposées par les jeunes, acceptées en totalité par la direction d’école et mises en œuvre par les jeunes avec l’accompagnement des spécialistes qu’ils avaient choisis, avaient permis de réduire considérablement l’absentéisme dans l’établissement (Rousseau, 2016). Enfin, il faudrait sortir des idées préconçues que l’alternance à l’école c’est pour les « mauvais » élèves et l’enseignement professionnel, et donner la possibilité à tous les élèves d’y profiter. Il faudrait aussi briser les cloisons entre l’école et l’entreprise : favoriser davantage le dialogue entre ces deux mondes en vue de réussir l’alternance et parvenir à la réussite à la fois académique, sociale et personnelle des jeunes, soit la réussite éducative (De Courcy, 2016; Demba, 2016; Laferrière, 2016; Rousseau, 2016). ​​

Le texte synthèse complet de ce premier panel (7 pages) du réseau PÉRISCOPE est disponible en suivant ce lien  Discussions autour de la notion de réussite scolaire : un regard rétrospectif  

 

Le chantier est amorcé. Poursuite des travaux à l'automne 2016. Consulter ce lien pour la suite.


Édition des actes

Thérèse Laferrière (Université Laval), Jean Jacques Demba (ENS Libreville), Marie-Claude Bernard (Université Laval), Caroline Bouchard (ULaval), Tatiana Garakani (ÉNAP - École nationale d'administration publique​), Lucie Héon (ULaval), Sawsen Lakhal (Université de Sherbrooke), Marie-Claude Rivard (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières) et Geneviève Therriault (UQAR - Université du Québec à Rimouski)

Remerciements à Julien Gobeil-Proulx et Marie-Caroline Vincent, étudiant-e au doctorat, Université Laval, pour leur aide technique.